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Quelles sont les priorités de la justice française en 2025 ?

Le 04 mars 2025
Quelles sont les priorités de la justice française en 2025 ?

Il convient de se référer à la circulaire de politique pénale générale JUSD2502731C du 27 janvier 2025 pour répondre à cette question.

Dans ce document de cinq pages, on y apprend que les deux priorités d’action concernent la lutte contre les organisations criminelles et le narcotrafic ainsi que les violences faites aux personnes :

« A l'instar du sursaut collectif auquel nous ont contraints plusieurs attentats terroristes au cours de ces dernières années, la lutte contre la criminalité organisée, en particulier, doit constituer une priorité absolue pour l'ensemble des parquets au regard de l'intensité de la menace que celui-ci fait peser sur nos concitoyens.

Plus que la volonté d'augmenter les saisies de drogue, votre priorité comme celle des services enquêteurs placés sous votre autorité doit être celle de de la lutte contre le blanchiment et les gains financiers induits par cette criminalité. ».

Il est également demandé d’intensifier les saisies et confiscations en systématisant les ventes avant jugement et l’affectation de biens aux services d’enquêtes, judiciaires et pénitentiaires.

S’agissant des violences faites aux personnes, il est notamment fait référence aux violences suivantes :

-        Les violences faites aux femmes (il est sollicité la poursuite des actions menées),

-        Les faits commis au préjudice des enfants : les violences physiques ou sexuelles doivent faire l'objet d'une vigilance particulière et d'un traitement prioritaire,

-        Les actes antisémites, antichrétiens et antimusulmans, les faits d'apologie du terrorisme ou de provocation directe à des actes de terrorisme, la radicalisation violente ou le séparatisme,

-        Les faits commis en raison de l'orientation sexuelle notamment commis au moyen des réseaux sociaux,

-        Les violences commises contre les personnes dépositaires de l'autorité publique, contre les élus, contre les magistrats, fonctionnaires et contractuels du ministère de la justice, les enseignants et les personnels de santé.

La rapidité et l'effectivité des réponses pénales sont enfin requises tout en précisant que la sanction « n'est pas forcément l'enfermement carcéral ».

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